La prison pour asile ?

Prisons have been the subject of renewed scientific interest in France over the last twenty-five years.
Since 2011, sociologist Camille Lancelevée and psychiatrist Thomas Fovet have been investigating how contemporary French prisons respond to the issues raised by psychiatric disorders in the prison environment and shape the experience of the professionals who work there and the people who are confined there. Working alongside prison staff (guards, probation officers, prison governors and psychologists) and judicial staff (enforcement judges, court clerks, psychiatric experts), as well as nurses, social workers, medical secretaries, psychologists and psychiatrists, regulatory authorities (Ministry of Health and Justice) and, above all, the prisoners themselves, they have drawn up an unprecedented map of the state of mental health in prisons.
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À propos des auteurs
Thomas Fovet est maître de conférences en psychiatrie de l'adulte à l’Université de Lille et chercheur au sein de l’équipe Plasticité & Subjectivité (PSY) du Centre Lille Neuroscience & Cognition (INSERM U-1172). Ses travaux s’articulent autour de l’axe central de la psychiatrie légale. Il s’’intéresse particulièrement à l’épidémiologie des troubles psychiatriques en milieu pénitentiaire, à l’accès aux soins psychiatriques pour les personnes détenues et aux soins psychiatriques sans consentement. Ses travaux intègrent également diverses approches de la santé mentale dans d’autres environnements spécifiques et contraints comme le confinement lié à la pandémie de Covid-19.
Camille Lancelevée est maîtresse de conférences en sociologie à l'Université de Strasbourg et chercheure au laboratoire Sociétés, Acteurs et Gouvernement en Europe (SAGE, UMR 7363). Elle enquête, dans une démarche ethnographique, sur les politiques, pratiques et expériences en santé mentale. Elle a réalisé sa thèse de doctorat sur la santé mentale en milieu carcéral en France et en Allemagne et poursuit désormais ses recherches autour des inégalités sociales en santé mentale. Ses recherches l'amènent par ailleurs à s'intéresser aux enjeux épistémologiques que rencontrent les sciences sociales lorsqu'elles s'engagent sur le terrain de la santé.




Ce que la question du genre dit des sociétés


Westkunst, 1981


Le corps du genre

