Imagining Augustine’s two Cities

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Abstract : This article points out the rhetorical dimension of the two cities defined by S. Augustine, the civitas Dei and the civitas terrena (or diaboli) ; then it considers the different treatments of such a dimension in the verbal and in the visual code. In order to deepen this semiotic comparison the author examines a wellknown illuminated manuscript of the De civitate Dei (Plut. 12.17; Canterbury ? 1120-1130). In keeping with the Augustinian treatise as well as with its medieval reception, the article offers a new and original insight of the four depicted folios, which open this manuscript.

L’auteur

Elisa Brilli (Rome, 1980) est Assistant Professeur au département d’Italian Studies à l’University of  Toront depuis janvier 2015. Elle est docteur en « Philologie, linguistique et littérature » (Université La Sapienza, Rome) et « Histoire et civilisations » (EHESS, Paris) depuis 2009, avec une thèse consacrée au  paradigme culturel médiéval de la «civitas diaboli ». Ses intérêts de recherche portent sur les études sur Dante, l’histoire culturelle médiévale, la réception médiévale du De civitate Dei d’Augustin entre textes  et images. A ces différents thèmes elle a consacré deux livres (Faire l ’anthropologie historique du Moyen Age (dir.), Paris, 2010; Firenze e il profeta. Dante tra teologia e politica, Rome, 2012) et plusieurs articles parus dans des revues scientifiques. Elle a récemment publié l’édition critique de l’Alphabetum Narrationum de Arnold de Liège (Turhout, 2015; CCCM 160) et codirigé le volume Images and Words in Exile (Florence, 2015). Elle est également membre associée du Groupe d’anthropologie historique de l’Occident médiéval (CRH- EHESS) depuis 2007 ; chercheuse associée du KHI-Max Planck Institut de Florence depuis 2010 ; membre associée du Laboratoire d’études sur les Monothéismes (EPHE -Paris IV -CNRS), où elle a été boursière post-doc Fernand Braudel - IFER en 2013.

Le texte

Ce texte a été produit dans le cadre d’une bourse Fernand Braudel IFER outgoing, au Laboratoire d’études sur les Monothéismes,  en 2013.L’étude présentée dans cet article a bénéficié des précieux conseils de Anna Fontes-Baratto, Chiara Frugoni, Jérôme Baschet, Didier Méhu, Jean-Claude Schmitt et Brian Stock, ainsi que des suggestions et des commentaires des participants au séminaire du « Groupe de recherche sur les pouvoirs et les sociétés de l’Occident médiéval et moderne  » (auprès de l’Université du Québec à Montréal), coordonné par Michel Hébert et Piroska Nagy, et des membres du séminaire de doctorat du Laboratoire d’études sur les Monothéismes (à l’EPHE de Paris), coordonné par Olivier Boulnois, à l’occasion de deux présentations (en septembre 2012 et en avril 2013). Une première version de cet article a été publiée en italien (Brilli E., 2013) : un remerciement spécial s’adresse à Rocío Sánchez Ameijeiras pour avoir autorisé la présente traduction et mise à jour.

Published at 18 March 2016