Florestan Fernandes, sociologue en transit

Présentation d'une recherche en cours dans le cadre des "Jeudis de la Maison Suger", séminaire de recherche des résidents.

Débora Mazza, docteure en sciences sociales (1997) de l'Institut de philosophie et des sciences humaines (IFCH), est  professeure à l'université d'État de Campinas (UNICAMP), faculté d'éducation, département des sciences sociales de l'éducation (DECISE).

Elle a été chercheuse invitée au Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA), Laboratoire Genre, Travail et Mobilité (GTM) en 2011-2012 ainsi qu'au Centre de Recherche sur le Brésil Colonial et Contemporain (CRBC) de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) en 2002-2003. Elle a effectué une mission de mobilité internationale à l'Université Jean Piaget, Praia, Cap-Vert (2015). Depuis 2019, elle coordonne l'accord de coopération internationale entre UNICAMP et l'Université de Trás-os-Montes et Alto Douro (UTAD), Vila Real, Portugal.

Le thème du projet de recherche

« La recherche étudie les conditions socio-historiques de la constitution du sociologue Florestan Fernandes ainsi que sa participation en tant qu'intellectuel universitaire et public. Après le coup d'État de 1964, Florestan a été contraint à la retraite en 1968, traversant des crises professionnelles, des inadaptations émotionnelles et des difficultés familiales, vivant en exil au Canada et aux États-Unis.  Dans les années 1980/90, en tant que député fédéral du PT, il a converti ses diplômes universitaires en exercice politique parlementaire.»

Les intervenantes

• Débora Mazza est professeure à l'université d'État de Campinas (UNICAMP), faculté d'éducation, département des sciences sociales de l'éducation (DECISE).
• Discutante : Mônica Raisa Schpun est historienne et membre de Mondes Américains (Institut des Amériques/EHESS, Paris)