Latin et français à la chancellerie royale capétienne au 13e siècle

21 mars | Séminaire de Paul Videsott
Jeudi
21
mars
2024
18:00
19:30
Séminaire Paul Videsott
Présentation d'une recherche en cours dans le cadre des "Jeudis de la Maison Suger", séminaire de recherche des résidents.

Paul Videsott est professeur titulaire de philologie romane à la faculté d'éducation de l'université libre de Bozen-Bolzano. Il a obtenu son doctorat en philologie romane à l'université d'Innsbruck. Outre son poste à l'UNIBZ, il est directeur scientifique de l'Institut des groupes ethniques du Tyrol du Sud, président de la commission scientifique de l'Institut ladin "Majon di Fascegn" à Vigo di Fassa, rédacteur en chef de la série Scripta Ladina Brixinensia et de l'Europäisches Journal für Minderheitenfragen / European Journal on Minority Issues, et co-rédacteur en chef de la Revue de Linguistique Romane. Il contribue depuis longtemps à la bibliographie internationale de la MLA en tant qu'indexeur de champ et siège actuellement au comité consultatif de la bibliographie.

Le thème du projet de recherche

« Une des grandes questions de l’histoire du français restées ouvertes jusqu'à nos jours, c’est quand comment et pourquoi les institutions royales de Paris, en particulier la chancellerie royale qui en est la plus importante, ont commencé à utiliser le français. Cet état des choses est d’autant plus frappant qu’une des thèses centrales de la scriptologie française veut que l’ ‘uniformité’ et la ‘régularité’ linguistique précoce du Nord de la France soit due à l’irradiation du modèle ‘parisien’ (ou ‘francien’, comme il était nommé à la fin du XIXe siècle), lequel aurait influencé les scriptae oïliques par le biais de canaux non seulement littéraires, mais aussi administratifs.

Notre projet de recherche, mené dans le cadre des travaux pour la collection Documents linguistiques galloromans et portant sur les actes de la chancellerie royale et de la prévôté de Paris au XIIIe siècle, nous donne, pour la première fois, la possibilité d’analyser de plus près la question sur une base empirique et non plus spéculative. »

Publié le 14 février 2024