Fractures historiques, trauma et résistance dans l'écriture féministe algérienne : Maïssa Bey, Assia Djebar et Leïla Sebbar
Maïssa Bey, Assia Djebar, et Leïla Sebbar tiennent la chronique de la trajectoire douloureuse et des silences implicites de l'histoire algérienne, de la colonisation (1830) à la guerre d'indépendence (1954-62); elles en offrent une perspective genrée qui féminise et complique l'historicité algérienne et la subjectivité post-coloniale. Leurs écrits ébranlent les représentations monoli-thiques des femmes en victimes passives de l'histoire coloniale ou de l'idéologie nationaliste, et démontrent comment l' éthique masculine de la guerre a ravagé à la fois le corps féminin et l'histoire des femmes par la violence, la réduction au silence et l' exclusion. Ils font ressortir la violence du passé et rapportent l'horreur (et les succès) du présent post-colonial, tout en montrant la colère des femmes.
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Publié le 12 novembre 2014
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