Pascale-Marie Milan

Après une thèse en anthropologie à l'université de Lyon et à l’université Laval au Québec, Pascale-Marie Milan est aujourd’hui post-doctorante à l’École française d’Extrême Orient. Elle mène des recherches avec les Na de Chine depuis 2007 et s’est d’abord intéressée aux conséquences du tourisme dans l’organisation sociale pour aujourd’hui se consacrer à l’étude de la parenté à partir d’une approche relationnelle. Ses travaux explorent l'importance de la maison en tant qu'unité de base de toutes les relations sociales pour mettre en lumière des pratiques sous ethnographiées et mieux caractériser leur système de parenté matrilinéaire.

Le projet

Titre : Une ethnographie systématisée du vocabulaire de parenté et des pratiques d'adoption et de recrutement de partenaires. Retour aux fondements des logiques Na.

Sélections de publications

• « Gathering Life Stories and Oral Traditions among the Na of Southwest China, dans Pierre Petit and Jean Michaud, Chasing traces: Historical Anthropology in Asia’s socialist Highlands. Honolulu/ U. of Hawai’i Press (2024).
• « Introduction : Logics, Stakes and Limits of Cultural Heritage Transmission in China, Russia and Mongolia , Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines [En ligne], 54 (avec Anne Dalles, Clément Jacquemoud, Yann Borjon-Privé, 2023)
• « From Social Bonds to Cultural Identity. Changing Meanings of Na Dances in Tourism Context and Heritage-Making », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines [En ligne], 54 (2023).
• « Tourisme, changement social et instrumentalisation de l’identité culturelle chez les Na de Chine », dans P. Kulesza, Peuples autochtones d’Asie. Quel avenir ?, Collection Questions Autochtones, GITPA/IWGIA/ AIPP, L’Harmattan (2023).
• « Entraide et lien social. Une perspective de l’organisation sociale des Na de Chine depuis les maisons », Matrix : a journal of matricultural studies, Vol.1, Issue 2, 2021.
• Les Na de Lijiazui, Coll. Fondation Barbier-Muller/ Somogy, Genève, Paris (2016).