Mélanie Ferras

Lauréate 2024 du programme Atlas
Ferras Mélanie

Mélanie Ferras a obtenu son doctorat en archéologie andine à l’université Lettres Sorbonne (Paris, France), au sein de l’équipe du Centre de Recherche sur l’Amérique Préhispanique (CeRAP) en menant une recherche sur les vestiges archéologiques en lien avec les pratiques musicales et sonores dans les Andes centrales préhispaniques.

Elle est actuellement chercheuse postdoctorale associée au laboratoire Archéologie des Amériques (ArchAM, UMR 8096), et elle développe une recherche sur l’industrie osseuse andine à partir de l’analyse d’un groupe d’épingles en os articulées découvert sur le site de Chavín de Huántar (Ancash, Pérou).

Elle est chercheuse associée au Programa de Investigación Arqueológica y Conservación Chavín de Huántar (PRIACCH), dirigé par le Professeur John W. Rick (Stanford University, États-Unis). Parallèlement à ses activités de recherche, elle enseigne l’archéologie à l’université (Lettres Sorbonne Université, Université de Picardie Jules Verne, Université Catholique de Lille).

Le projet

Titre : Épingles articulées de Chavín de Huántar (1200 – 500 BCE), Ancash, Pérou 

« Le projet porte sur l’analyse d’un groupe d’épingles en os articulées et sculptées, découvert dans le centre cérémoniel andin de Chavín de Huántar. Cet ensemble d’objets manufacturés, qui comprend approximativement 87 pièces, est une découverte exceptionnelle et reste, en l’état actuel des recherches, unique pour le Formatif (1800 – 200 BCE) dans les Andes centrales. Ces artéfacts présentent un très haut degré de finesse technique et ont été taillés dans une seule pièce d’os dans laquelle s’articulent trois parties : une fine épingle, une chaîne avec maillons, et une partie distale avec un motif. Ce projet repose sur une approche pluridisciplinaire en technologie osseuse comprenant l’analyse technique des pièces, leur numérisation en 3D, et la caractérisation de la matière première. L’objectif de la mobilité postdoctorale au Pérou est d’enregistrer numériquement les pièces, d’analyser les stigmates grâce à la microscopie électronique à balayage, et d’exporter en France des fragments pour caractériser l’origine écologique de l’espèce animale ayant fourni la matière première grâce à des analyses isotopiques. »

Institution d'accueil Institut français d'études andines

Sélection de publications

Publié le 20 septembre 2024