Sexe et démocratie. De l'enjeu du consentement
Geneviève Fraisse est philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, CRAL/EHESS. Elle travaille sur l’épistémologie politique de la pensée féministe (généalogie de la démocratie, concepts de l’émancipation citoyenne et artistique, problématisation de l’objet sexe/genre).
Maxence Christelle est normalien, diplômé de l'EHESS, agrégé d'économie et de gestion, il est docteur en droit et auteur d’une thèse en droit public portant sur le consentement et la subjectivité juridique, ainsi que d’un livre dédié au consentement dans la collection que sais-je ?. Il est également maître de conférences en droit public à l'Université de Picardie Jules-Verne (CURAPP-ESS) et juge-assesseur à la Cour nationale du droit d'asile.
Frédérique Pollet Rouyer est titulaire d'un doctorat en droit, elle a travaillé dans la production audiovisuelle et le cinéma documentaire, avant de devenir avocate en 2016 au barreau de Paris. Elle a dédie son activité à la défense des victimes de violences en particulier sexistes et sexuelles, ce qui inclut les violences conjugales, en droit du travail, droit de la famille et droit pénal.
Claudia Pena López est titulaire d'un diplôme de traduction et d'interprétation de l'Université du Pays basque, d'une maîtrise en Littérature française de l'Université Paris-Sorbonne et d'un doctorat international en Littérature comparée et Études littéraires de l'Université du Pays basque, avec une thèse en études de genre sur la traduction du théâtre de Marivaux. Traductrice littéraire, ses recherches portent sur la littérature française du XVIIIe siècle et les études de genre appliquées à la littérature. Elle coordonne depuis 2023, le programme « Inclusion de la perspective de genre dans l'enseignement des Sciences Humaines ». Elle est membre du G.I.R. Étude des Langues en Contact de l'Université de Valladolid, où elle est maîtresse de conférences en littérature.
Clotidle Leguil est psychanalyste, professeur au département de psychanalyse de Paris 8. Normalienne, Agrégée et docteur en philosophie, elle est spécialiste de philosophie française du XXe siècle et de la pensée de Jacques Lacan. Autrice de Céder n’est pas consentir. Une approche clinique et politique du consentement (PUF, 2021), et de L’ère du toxique. Essai sur le nouveau malaise dans la civilisation (PUF, 2023). Co-productrice sur France Inter du podcast « L’inconscient ».
Annie Ferrand est psychologue clinicienne, de formation initiale en psychiatrie et en psychanalyse lacanienne, et ayant mené des recherches sur une critique féministe matérialiste des concepts fondamentaux de la psychanalyse. Pendant 10 ans, elle a soutenu et soigné des femmes et des enfants au sein des associations de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) et de la Maison des Femmes de Paris. Suite à la pandémie de Covid, elle a réduit son activité à la consultation en cabinet et à la formation de professionnelles sur les psychotraumatismes, la protection des
femmes et des enfants victimes de violences masculines.
Emmanuelle Santelli est sociologue, directrice de recherche au CNRS et membre du Centre Max Weber à Lyon. Elle a réorienté ses travaux en sociologie du couple pour traiter des inégalités de genre. Elle travaille actuellement sur la sexualité conjugale et la séparation. Outre ses publications académiques (Recherches familiales, Genre sexualité et société, Nouvelles questions féministes), elle est engagée dans un travail de médiation scientifique en devenant co-autrice d’un film d’animation sociologique à destination d’un large public. Ce documentaire animé, Les filles c’est fait pour faire l’amour (2023) a été diffusé sur France 3 le 26 mars et est accessible en replay.
Lucile Ruault est chargée de recherche CNRS au Cermes3. Elle travaille sur le genre du travail procréatif et les savoirs hétérodoxes en santé. Son ouvrage Le spéculum, la canule et le miroir. Avorter au MLAC, une histoire entre féminisme et médecine (ENS Éditions, 2023) porte sur la pratique militante d’actes abortifs comme terrain de luttes autour de la médicalisation dans les années 1970-80.
Juan Ibeas est maître de conférences HDR à l’Université du Pays Basque (UPV-EHU) et traducteur. Il a publié avec M. Crogiez et A. Schorderet l’œuvre Savoir et Civisme. Les sociétés savantes et l’action patriotique en Europe au XVIIIe siècle (Slatkine, 2017), et avec L. Vázquez Lumières amères (Himeros, 2008). Parmi ses collaborations et articles récents on peut citer : « Le mauvais goût est-il espagnol, est-il français? » (dans L'invention du mauvais goût à l'âge classique, Abramovici, Peeters, 2013), « Entre amitiés et monstruosités: la réception hispanique des Liaisons dangereuses » (dans Laclos après Laclos, Seth, Hermann, 2015). Il a traduit entre autres Jules Michelet, Pierre Mac Orlan, Desnos et Honoré de Balzac.
Lydia Vasquez est professeure des Universités a l’UPV-EHU et Académicienne européenne dans la section Sciences humaines et théâtre. Spécialiste en littérature libertine du XVIIIe siècle. Chercheuse avec perspective de genre et animaliste ainsi que comparatiste d’art et littérature. Traductrice primée d’auteurs et autrices du XVIIe siècle à l’extrême contemporain. Notamment traductrice d’Annie Ernaux en espagnol. Elle a écrit de nombreux ouvrages et articles sur ces sujets
Jules Falquet est professeure des Universités en Philosophie et membre Laboratoire d'études et de recherches sur les logiques contemporaines de la philosophie (LLCP), à l’Université Paris 8 Vincennes-St Denis. Elle a vécu au Mexique et au Salvador et travaille, dans une perspective féministe et d’imbrication des rapports sociaux, sur la résistance à la mondialisation de différents mouvements sociaux latino-américains et des Caraïbes (mouvements révolutionnaires, indiens et paysans, de femmes, féministes et lesbiens). Confrontée à des situations de guerre civile révolutionnaire et de post-guerre, mais aussi de montée du narcotrafic et de violences diverses, elle analyse les recompositions néolibérales de la violence, autour des violences masculines contre les femmes et de leur continuité avec différentes logiques de guerre.
Mélanie Jaoul est Maîtresse de conférences en Droit privé et sciences criminelles à l'Université de Montpellier. Membre du laboratoire de droit privé. Chercheuse associée au CERMUD. Féministe intersectionnelle. Présidente de AATDS (Association Allié(e)s des Travailleurs et Travailleuses du Sexe).
Tanguy Grannis est professeur agrégé de philosophie. Il est l’auteur de deux articles sur le masculinisme pour la Revue du Crieur et Nouvelles Question Féministes.
Amar Protesta est travailleuse du sexe, militant et performeur queer. Il est l'actuel secrétaire général du STRASS (Syndicat du Travail Sexuel), qui lutte pour la reconnaissance du travail sexuel et contre toutes les dispositions répressives qui entravent les droits fondamentaux des travailleur.euses du sexe.