Les musiciens de la musique populaire brésilienne face à ceux d'Angola

Présentation d'une recherche en cours dans le cadre des "Jeudis de la Maison Suger", séminaire de recherche des résidents.

Mariana Mont’alverne Barreto est titulaire d’un Master et doctorat en sociologie à l’Universidade Estadual de Campinas – UNICAMP. Elle est post-doctorante à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales - Centre Européen de Sociologie et de Science Politique. Elle est professeure et chercheuse du département de Sciences Sociales à l’Universidade Federal do Ceará - UFC.

Le thème du projet de recherche

« Ce travail que je vous présenterai fait partie d'une recherche que je mène depuis quelques années sur la trajectoire du compositeur et interprète brésilien João do Vale. La recherche a eu pour objectif général d'étudier le problème de la construction de la culture nationale-populaire et ses reflets sur son parcours artistique. J’avais discuté les ambiguïtés de la notion de “populaire”, liées aux mécanismes de circulation de la musique populaire brésilienne au cours des années de 1950 et 1980. J’avais interrogé sur les maintenances et les faiblesses des hiérarchies culturelles, en prenant comme objet la carrière de l’artiste. Après ce petit mot sur l’origine de ma recherche, dans un deuxième temps j’essaierai de présenter une situation d’internationalisation de sa carrière, mais aussi des autres artistes de la musique populaire brésilienne impliqués par le Projet Kalunga, une tournée musicale des artistes brésiliens à Angola en 1980. Dans un troisième temps, je décrirai mon cadre méthodologique général et enfin j’exposerai les résultats auxquels je suis parvenu. »

L'intervenante

• Mariana Mont’alverne Barreto est professeure et chercheuse du département de Sciences Sociales à l’Universidade Federal do Ceará - UFC.