Le féminisme matérialiste (français) face au poststructuralisme

Séminaire mensuel de l'AFA - 13 mars 2018
Mardi
13
mars
2018
11:00
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Dans le cadre du cycle Appartenances et globalisation, sexes et identités : modes de production, séminaire mensuel Anthropologie, psychanalyse et politique : regards sur les terrains de l’Association française d’anthropologie et en partenariat avec le Laboratoire Centre de recherches psychanalyse, médecine et société (CRPMS).

Les rapports entre la théorie féministe et la théorie marxiste du matérialisme historique sont anciens et controversés. Parler de "féminisme matérialiste" est pourtant au fil du temps devenue une expression théorique centrale au moins pour les études de genre françaises. La rencontre interroge la radicalité de l'expression au regard de ses contenus et de ses limites qui ne vont pas de soi pour in fine lui substituer une pluralité de matérialismes féministes. 
 

La rencontre a pour fondement le numéro 4 de la revue Comment s'en sortir, intitulé Matérialismes féministes coordonné par Maxime Cervulle (Université de Paris 8, CEMTI) et Isabelle Clair.


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Maxime Cervulle est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris 8 et membre du Centre d’études sur les médias, les technologies et l’internationalisation (CEMTI). Il est l’auteur de l’ouvrage Dans le blanc des yeux : diversité, racisme et médias (Éditions Amsterdam, 2013) et le co-auteur de Cultural Studies : théories et méthodes (Armand Colin, 2015 ; édition augmentée, 2018), ainsi que de l’ouvrage collectif Matérialismes, culture et communication, vol. 2 : Cultural Studies, théories féministes et décoloniales (Presses des Mines, 2016). En lien avec la séance, il a notamment publié un article intitulé « Matière à penser. Controverses féministes autour du matérialisme » (2016) dans la revue Cahiers du genre.

Isabelle Clair est sociologue, chargée de recherche au CNRS au sein de l’Institut interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS – CNRS, Inserm, EHESS, UP13). Elle travaille sur les effets des normes hétérosexuelle et conjugale dans la vie des jeunes (Les Jeunes et l’amour dans les cités, Armand Colin, 2008), et sur la marginalisation de l’enquête et de la problématisation de la sexualité au sein des études de genre et au sein de la sociologie françaises (Sociologie du genre, Armand Colin, 2012). 

Publié le 13 mars 2018