Violaine Baraduc

Lauréate 2023 du programme Atlas
Violaine Baraduc

Violaine Baraduc est chercheuse affiliée à l’Institut des mondes africains (EHESS). Sa thèse d’anthropologie sociale a porté sur la participation des femmes au génocide commis contre les Tutsi du Rwanda et sur l’élaboration d’une mémoire du génocide en prison. Diplômée en 2011 du Master professionnel de l’université Paris 7 formant aux métiers du documentaire, elle mobilise le cinéma pour ses travaux. Un film adossé à sa recherche doctorale est sorti en 2014 : À mots couverts met en scène huit femmes génocidaires incarcérées à la prison centrale de Kigali.

Le projet

Titre : Des transporteuses de pierres aux mères infanticides. Sociabilités de genre et autonomie criminelle des femmes génocidaires rwandaises en 1994 

Mots-clés : Génocide des Tutsi , Rwanda, Crimes féminins, Genre de la justice

Sélection de publications

"L’ordre des prisons. Les défis du système pénitentiaire rwandais post-génocide", Politique africaine, 2020/4, n° 160, p. 35-61.

"À cor(ps) et à cri. Les pratiques féminines de violence à partir du vocabulaire de femmes détenues pour génocide à la prison de Ngoma" in Virginie Brinker, Catherine Coquio et al. (dir.), Rwanda 1994-2014 : récits, constructions mémorielles et écriture de l’histoire, Dijon, Les presses du réel, 2017, p. 25-47.

"Tuer au cœur de la famille, les femmes en relais", Vingtième siècle. Revue d’histoire, n° 122, 2014 p. 63-74.

"La politique du singe au Rwanda. Les femmes génocidaires et la parole", in Coline Cardi et Geneviève Pruvost (dir.), Penser la violence des femmes, Paris, La Découverte, 2012, p. 169-184.

Les activités

Tout les oblige à mourir
Rencontre

Tout les oblige à mourir. L'infanticide génocidaire au Rwanda en 1994

2 juillet | Présentation de l'ouvrage de Violaine Baraduc par Fabio Viti
Publié le 17 juillet 2023