Rencontre autour du film "Animus Femina" à la FMSH

26 janvier | Rencontre
Lundi
26
janvier
2026
18:30
20:30
Bannière Animus Femina
© Isis Olivier
Plongez dans un documentaire qui transcende les frontières entre art, science et nature.

La Fondation Maison des Sciences de l'Homme a le plaisir d’accueillir une rencontre dédiée au film documentaire Animus Femina, en compagnie de sa réalisatrice Éliane de Latour, et de Sara Labrousse, dont le travail est présenté dans le documentaire.

Documentaire engagé, Animus Femina est un film de 1h40 qui explore notre relation au vivant à travers le regard et les actions de Sara Labrousse, Marie-Pierre Puech, Isis Olivier et Francine Génieux, quatre femmes profondément liées à la faune sauvage.

À propos du film

Ours, loups, bouquetins, bisons…sous un soleil d’hiver. Un rêve ancien reprend souffle avec quatre femmes qui tentent de réparer les liens rompus entre humains, animaux et territoires. Biologiste en Antarctique, vétérinaire de la faune dans les Cévennes, artiste animalière, habitante des forêts en Asturies : par leurs gestes singuliers, elles dessinent un autre rapport au monde fondé sur le soin, la présence et l’interdépendance. Animus femina met en lumière une relation féminine au vivant, lucide et engagée, qui interroge nos modèles de domination et propose d’autres récits. Porté par une bande-son envoutante composée par Piers Faccini, un récit cinématographique sensible et incarnée qui capte les signes du basculement écologique et les puissances d’agir.

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Affiche Animus Femina
© Eliane de Latour
Les intervenantes
  • Éliane de Latour est anthropologue (directrice de recherches émérite au CNRS et à l'EHESS), autrice, réalisatrice, et a mené ses travaux en France, en Afrique et en Inde. Par le cinéma documentaire ou fiction, la photo, l’écrit scientifique ou littéraire, elle explore les mondes fermés de ceux que l’on repousse derrière des frontières physiques ou sociales.
  • Sara Labrousse est chargée de recherche au CNRS (LOCEAN). Elle étudie en Antarctique manchots et phoques ; sentinelles du chaos océanique. Face au déni persistant, aux croisières de luxe, à l’effondrement des écosystèmes, elle alerte tout en sondant l’empreinte carbone de sa propre science. Avec d’autres, elle cherche des méthodes plus sobres dans l’espoir d’une relation plus éthique avec le vivant.
Publié le 18 décembre 2025