La loi de 1905 n'aura pas lieu. Tome III

2 mai | « Livres en dialogue » soirée de présentation de l'ouvrage
Jeudi
02
mai
2024
18:30
20:30
La loi de 1905
"La loi de 1905 n'aura pas lieu. Histoire politique des Séparations des Églises et de l'État (1902-1908). Tome III"

La Fondation Maison des Sciences de l'Homme organise une soirée de présentation de l'ouvrage La loi de 1905 n'aura pas lieu. Histoire politique des Séparations des Églises et de l'État (1902-1908). Tome III, paru le 14 mars 2024 dans la collection « 54 » des Éditions de la MSH.

Cette séance des Livres en dialogue réunira l'auteur de l'ouvrage, Jean Baubérot,et Mazarine Pingeot, normalienne, agrégée et docteure en philosophie.

À l'issue de cette rencontre, vous aurez la possibilité de poser toutes vos questions à nos invité.e.s. La rencontre sera suivie d'un moment de convivialité.

Nos invité.e.s

Jean Baubérot est historien et sociologue, spécialiste reconnu de la laïcité. Docteur en histoire, en lettres et sciences humaines de la Sorbonne, il est également docteur honoris causa de l’Université de Bruxelles. Président d’honneur de l’École Pratique des Hautes Études, Jean Baubérot est professeur honoraire de la chaire “Histoire et sociologie de la laïcité”. Il a fondé et encadré plusieurs organismes de recherche sur la laïcité et est intervenu sur ce sujet dans de nombreux pays en Amérique du Nord, au Japon, en Europe, etc.

Jean Baubérot

Auteur de "La loi de 1905 n'aura pas lieu" Tome III

Mazarine Pingeot est normalienne, agrégée et docteure en philosophie. Elle enseigne actuellement à Sciences Po Bordeaux. Autrice de plusieurs romans et essais, son dernier ouvrage, Vivre sans : une philosophie du manque, est en librairie depuis le 24 janvier aux éditions Flammarion.

Mazarine Pingeot

Autrice de "Vivre sans : une philosophie du manque", Éditions Flammarion

Photo Pascal Ito © Flammarion
L'ouvrage

Le 9 décembre 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État est promulguée. Si les deux premiers tomes de cette fresque historique ont dévoilé les difficultés menant à cette étape cruciale, ce troisième volet montre à quel point promulgation et validation ne riment pas toujours. De nombreux prélats catholiques déclarent le 1er janvier 1906 « jour de deuil », date à partir de laquelle « Dieu n’existe plus ». Alors que les motifs d’inquiétude surgissent – la fin du « service public des cultes » et donc de leur financement par l’État, les inventaires des biens d’églises vécus comme une « spoliation » –, le pape choisit la résistance, condamnant successivement toutes les dispositions légales que l’État désire mettre en place pour l’exercice des cultes, et désavoue les évêques français. Le peuple, lui, semble avoir accepté la loi, les élections législatives de 1906 étant un nouveau succès pour la majorité sortante de gauche.

La loi de 1906
Publié le 18 mars 2024