Musées de frontières (en terres frontalières) comme lieux de mémoire et d’oubli

Analyser les souvenirs et oublis façonnés par les frontières
Musées de frontières (en terres frontalières) comme lieux de mémoire et d’oubli
Musées de frontières (en terres frontalières) comme lieux de mémoire et d’oubli
© Adam / Adobe Stock
Projet lauréat 2025 du programme franco-nordique

Reconnaissant la nouvelle pertinence politique des frontières en Europe au cours de la dernière décennie, d’une part, et le rôle particulier des zones frontalières dans la nationalisation de la mémoire, d’autre part, cette étude approfondira leur compréhension du travail mémoriel actuel en Europe. Elle y parviendra en se concentrant sur les musées de frontières (en terres frontalières) européens. Plus précisément, le projet s’intéressera à cinq musées de frontières (en terres frontalières) situés à des frontières intérieures et extérieures de Schengen en tant que lieux spéciaux de mémoire et d’oubli.

En mobilisant le concept de lieu de mémoire développé par l’historien français Pierre Nora, ainsi que son opposé, lieu d’oubli, développé par l’historien israélien Guy Beiner, le projet vise à mettre en lumière les négociations mémorielles complexes qui se déroulent dans les zones frontalières entre les centres nationaux, les institutions européennes, les communautés locales et leurs voisins transfrontaliers.

Coordinateur du projet

  • Ekaterina Mikhailova est Professeure associée en études des frontières, Institut Barents, Université de Tromsø, Norvège.

Membres du réseau

France

  • Anne-Laure Amilhat Szary est Professeure, Université de Grenoble et centre de recherche Pacte, Centre français de recherche nationale / Sciences Po Grenoble.

Finlande

  •  Virpi Kaisto est chercheur postdoctoral, Institut karélien à l’Université de Finlande orientale.
Publié le 20 novembre 2025