Les oasis du Wādī Ṭīwī

Palmiers, dattes et organisation sociale dans le nord d’Oman
Les oasis du Wādī Ṭīwī. Palmiers, dattes et organisation sociale dans le nord d’Oman
Les oasis du Wādī Ṭīwī. Palmiers, dattes et organisation sociale dans le nord d’Oman
© Hamdan Yoshida
Projet lauréat du Fonds Louis Dumont 2025

Découvrez le projet lauréat 2025 « Les oasis du Wādī Ṭīwī. Palmiers, dattes et organisation sociale dans le nord d’Oman » du fonds d'aide à la recherche en anthropologie sociale, le Fonds Louis Dumont.

Le projet

Le Sultanat d’Oman est un pays doté d’une longue histoire rurale. Des communautés villageoises se sont constituées au milieu de zones à l’aridité extrême grâce à d’ingénieuses techniques d’irrigation, les aflaj. Si les aflaj ont pu constituer une clé d’entrée pour mieux comprendre la société oasienne, le palmier-dattier peut également être envisagé comme l’élément à travers lequel s’articulent les rapports sociaux locaux. Les palmeraies sont en effet essentielles à l’agriculture oasienne, offrant leur ombre protectrice aux autres plantes. Plus encore, les dattes ont pendant longtemps constitué la richesse principale des communautés villageoises, et leur production ainsi que leur consommation au niveau local éclairent la manière dont ces communautés s’organisent. Dans cette perspective, l’étude se concentre sur le Wādī Tīwī, au nord d’Oman, déjà mentionné par l’explorateur Ibn Battuta au XIVe siècle. Cet espace regroupe cinq petites oasis et plus de 600 habitants, dont les palmeraies sont encore soigneusement entretenues. À travers une ethnographie immersive de plusieurs mois, focalisée sur le palmier-dattier et son fruit, l’objectif est d’atteindre une meilleure compréhension de l’organisation sociale de ces communautés oasiennes, ainsi que des permanences et changements qui les traversent.

Roland Sarabian


Roland Sarabian est étudiant affilié à l’Université de Paris Nanterre. Après un premier Master d’anthropologie obtenu en 2018, différentes expériences lui ont permis de voyager. Il a notamment suivi une formation aux métiers de la mer en 2020 et a enseigné en Guyane l’année dernière. Il s’est réinscrit en Master d’anthropologie afin de poursuivre sa passion pour cette discipline et de préparer au mieux un projet de thèse.

Roland Sarabian
© Roland Sarabian

Les activités

Lauréats 2025 du Fonds Louis Dumont
Actualité

Lauréats 2025 | Fonds Louis Dumont

Découvrez les lauréats 2025 du Fonds d'aide à la recherche en anthropologie sociale
Publié le 27 juin 2025