Travailler avec Max Weber

Ouvrage paru dans la collection 54 des Éditions de la MSH
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Ce livre interroge la fécondité heuristique de la démarche wébérienne pour les sciences sociales d'aujourd'hui, alors même que celle-ci questionnent à nouveau leur fondement et leur objet.  Il entend contribuer à une meilleure compréhension de l'oeuvre de Max Weber à un moment où les références à celle-ci sont devenues plus nombreuses mais le plus souvent convenues, quand elles ne sont pas de l'ordre de la seule incantation ou qu'elles ne se réduisent pas à des stéréotypes rebattus.

Alors que l’œuvre wébérienne articule en permanence analyse empirique, construction théorique et réflexion méthodologique, sa réception française a été et reste davantage cantonnée dans l’approche théorique et exégétique.

Autour de quatre thématiques, le droit, la bureaucratie, la démagification du monde et l’art et la technique et en faisant appel, au-delà des spécialistes de Weber, à des chercheurs d’horizons divers qui « travaillent avec Max Weber », cet ouvrage veut rompre avec l’opposition stérile et inappropriée entre un Weber empiriste et un Weber théoricien et il ouvre le champ à des usages pluriels de l’œuvre wébérienne, sortant ainsi du seul domaine des « études wébériennes » , sans renoncer pour autant à la rigueur théorique et à la vigilance critique dont Weber reste un modèle.

Sous la direction de Jean Pierre Grossein et Béatrice Hibou

Contributions de : Étienne Anheim, Gilles Bastin, François Chazel, Claude Didry, Laurent Fourchard, Pascale Gruson, Thomas Kroll, Romain Melot, Jean-Pierre Olivier de Sardan, Emmanuel Pedler, Mohamed Tozy, Hubert Treiber, Hartman Tyrell, Johannes Weiss


Cet ouvrage se décline autour de 4 axes : le droit, la bureaucratie, la démagification du monde et l’art et la technique.

Des approches variées, allant de la philosophie, la sociologie, la sociologie politique, l’anthropologie à la science politique.

Une étude qui contient des traductions inédites de Max Weber.


Les auteurs

Jean-Pierre Grossein

Maître de conférences émérite en sociologie à Paris VIII et détaché au SHADYC (CNRS-EHESS,Marseille), Jean-Pierre Grossein a consacré ses travaux à la traduction et à l’exégèse de textes majeurs de Max Weber, particulièrement ceux concernant la sociologie des religions et l’épistémologie des sciences sociales.

Béatrice Hibou
Directrice de recherche au CNRS (CERI-Sciences Po), Béatrice Hibou travaille sur la signification politique des réformes néolibérales, sur les recompositions de l’État et sur l’exercice du pouvoir et de la domination dans une perspective théorique de sociologie historique comparée inspirée de Max Weber.

Publié le 30 mai 2022