L’exil comme expérience

Publié le 8 septembre 2013
Ce texte a été rédigé dans le cadre du séminaire « L’expérience de l’exil » du Collège d’études mondiales (septembre à mai 2013, Paris).
Dans le monde contemporain où les phénomènes migratoires ont atteint une ampleur inédite et connaissent de nombreuses formes, il est possible de distinguer un noyau existentiel commun à toutes ces réalités et transmissible sur plusieurs générations. Nous le nommons « exiliance » et en distinguons comme trait spécifique l’articulation posée entre l’identité de départ et l’identité d’arrivée du sujet migrant, suscitant une dynamique de multi-appartenance. Les pensées de Edward Said et de Emmanuel Lévinas nous permettent de définir cette catégorie existentielle qui doit être distinguée de celle de l’étranger.
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