L’esclavage dans la cité : hiérarchies itinérantes entre migrants ouest-africains dans les villes de Paris et Bamako

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Working paper en anglais.

La recherche pour ce texte a été rendue possible par une bourse WOTRO/NWO des Pays-Bas (2005-2009) et il a été rédigé dans le cadre d’une Bourse Fernand Braudel IFER (Incoming), à Paris en 2012. L’auteur remercie Paolo Gaibazzi, Marie Rodet, Eric Hahonou et John Parker pour leurs commentaires sur la première version de cet article.

Cet article met en lien la mobilité des migrants issus des sociétés fortement stratifiée avec la mémoire de l’esclavage interne en Afrique de l’Ouest. Une typologies des formes de mobilités considère la mobilité vers et au sein de la ville comme un ‘travail de mémoire’ de l’esclavage de façon non-discursive et incorporée. Le papier porte sur la manière dont les migrants Peuls (et Soninke) se déplacent avec leur statut social d’esclave dans les villes de Bamako et Paris. La vie urbaine n’est donc pas toujours le processus par excellence pour une éventuelle émancipation.

Publié le 12 août 2013