Argentine, Brésil, Mexique entrent dans la tourmente. Quo vadis Amérique latine ?

De 2003 à 2012, une période nouvelle apparait en Amérique latine. La croissance est plus élevée, les « fondamentaux » (soldes de la balance commerciale et du budget, réserves internationales, chômage, emplois formels, inflation) s’améliorent le plus souvent, les politiques sociales sont plus ou moins importantes selon les pays, la pauvreté recule et les inégalités de revenus paraissent diminuer. La disparition de la contrainte externe dans les années 2000 a rendu moins urgent de procéder à des réformes structurelles. Elle se paie aujourd’hui. A partir de 2012, les difficultés apparaissent en Argentine, au Brésil et, dans une moindre mesure, au Mexique. Le miracle économique devient mirage, le nouvel eldorado n’en est pas un. Avec le retournement brutal du cours des matières premières, de nouvelles vulnérabilités apparaissent aujourd’hui au grand jour et se traduisent par le retour rapide de la contrainte externe à laquelle les gouvernements de ces pays pensaient avoir échappé avec la hausse des cours et des volumes échangés. Pour autant, la globalisation n’est pas coupable. C’est la manière, pour le moins passive, de s’insérer dans la division internationale du travail qui l’est.
L'auteur
Site personnel : http://pierre.salama.pagesperso-orange.fr/
Le Texte
Ce texte a été présenté lors de la séance du jeudi 9 avril 2015 du séminaire BRICs (FMSH/EHESS).
Référence
Pierre Salama. Argentine, Brésil, Mexique entrent dans la tourmente. Quo vadis Amérique latine ?. FMSH-WP-2015-100. 2015.
Ce working paper est disponible sur HAL-SHS


Ce que la question du genre dit des sociétés


Westkunst, 1981


Le corps du genre

