Annulé | L’Identification du sujet sur fond de Malaise dans la culture

En raison d’une indisposition Mme. Sarmiento ne pourra pas assurer cette séance de son séminaire.

Séminaire avec Gricelda Sarmiento, psychanalyste avec la participation d'Olivier Courtemanche, artiste peintre.

Nous allons nous arrêter, dans notre rencontre du 28 janvier, sur les leçons 9 (24 janvier) 10 (21 février) et 11(28 février) du séminaire  N° 9 « L’identification » . 

Lacan avançait lentement avec son idée du Réel et du langage, et il faisait un effort énorme pour élaborer en théorie ce que sa pratique lui enseignait : la naissance du Sujet à partir du trait unaire qu’il reprend du trait unique de Freud, en le modifiant.

La fin des années 50 et du début des années 60 étaient au comble de l’hostilité à son égard de la part de la Société Psychanalytique de Paris et de l’Association Internationale de Psychanalyse.

Avec beaucoup de prudence, mais avec des grands pas, Lacan continuait à déployer sa pensée.

Le dénouement de la technique de la communication, de laquelle nous n’arrivons toujours pas à nous dépêtrer, obligeait et en même 

temps impulsait Lacan à dégager la psychanalyse de la pensée philosophique, de la psychologie et de toute autre pensée binaire, cognitive ou comportementale.

Tout cela le pousse à relire les philosophes depuis Aristote jusqu’à Kant, à laisser de côté Hegel, et aussi à suivre et contester les paradoxes de Russell et Withehead qui empêchaient d’approfondir la théorie des ensembles par ses contradictions présumées.

En recourant à l’interdisciplinarité, Lacan cherche à dégager la spécificité de la psychanalyse par la capacité d’abduction qui lui est propre : émettre et soutenir une hypothèse à partir d’un fait nouveau.

Séminaire hébergé par la FMSH.