Les implications culturelles des symboles de la déesse Hathor

Présentation d'une recherche en cours dans le cadre des "Jeudis de la Maison Suger", séminaire de recherche des résidents.

Cette séance accueillera Daphna Ben-Tor pour une réflexion sur les implications culturelles des symboles de la déesse Hathor dans le Levant au cours du deuxième millénaire avant J.-C., en lien avec les transformations politiques et les échanges interculturels entre l’Égypte et ses territoires voisins.

Le thème du projet de recherche

« L'importance singulière de la déesse égyptienne Hathor dans le Levant au cours du deuxième millénaire avant J.-C. est bien documentée. Son importance dans la région est principalement liée à son rôle de déesse protectrice des ressources naturelles recherchées par les Égyptiens dans les pays étrangers. Cela explique les temples qui lui sont dédiés à Byblos, sur la côte libanaise, principal port commercial du Levant avec l'Égypte, les mines de turquoise du Sinaï et les mines de cuivre de Timna, dans le sud d'Israël. Le deuxième millénaire avant J.-C. a été marqué par des développements politiques majeurs en Égypte et au Levant, ce qui a entraîné des changements dans l'interaction culturelle entre ces régions à cette époque. Ces changements se reflètent dans les implications culturelles de l'apparition des symboles d'Hathor au Levant au cours de cette période longue et variée. ».

L'intervenante

Daphna Ben-Tor est titulaire d'une licence en archéologie, d'une maîtrise et d'un doctorat en égyptologie de l'université hébraïque de Jérusalem. Elle a été conservatrice de l'archéologie égyptienne au Musée d'Israël de 1992 jusqu'à sa retraite en 2016. Elle a organisé un certain nombre d'expositions avec des catalogues associés et a publié des objets de la collection. Ses travaux scientifiques portent sur les relations égypto-levantines au cours du deuxième millénaire avant J.-C., en se basant principalement sur des scarabées provenant des deux régions.