Projet lauréat de l'appel à candidatures | Chaire Cérium-FMSH sur la gouvernance mondiale

Un projet retenu pour la thématique prioritaire : "les démocraties en danger"
Hémicycle de l'ONU

La Chaire sur la gouvernance mondiale, créée par le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM) et la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH), vise à développer un programme international de recherche, de formation et de rayonnement sur les enjeux de gouvernance mondiale.

Pour la thématique prioritaire de la période 2022-2024, intitulée "Les démocraties en danger", les lauréats sont Ruth Dassonneville (Université de Montréal, membre du CÉRIUM) et Romain Lachat (Cevipof, Sciences Po, Paris) pour leur problématique de recherche "La démocratie électorale en danger ? Polarisation idéologique et affective".

 

Thématique : les démocraties en danger

Présentation du programme de recherche lauréat retenu :

Projet : La démocratie électorale en danger ? Polarisation idéologique et affective
Ruth Dassonneville et Romain Lachat

Le programme de recherche que Ruth Dassonneville et Romain Lachat souhaitent développer dans le cadre de cette Chaire vise à stimuler des recherches comparées sur la polarisation affective, non seulement en Europe et en Amérique du Nord, mais aussi dans des démocraties plus récentes, comme en Amérique Latine. Ils chercherons notamment des réponses aux questions suivantes : Quel est le degré de polarisation affective parmi les citoyens ? Comment est-ce que celui-ci varie en fonction de caractéristiques contextuelles (e.g., degré de consolidation démocratique ou facteurs institutionnels) ou des types de partis en compétition, de leurs stratégies et rhétorique ? Dans des contextes multipartites et dans des contextes où l’identification partisane est généralement plus faible qu’aux États-Unis, est-ce que la polarisation des partis engendre également une plus forte polarisation des citoyens ? Est-ce que certains partis (comme les partis populistes ou les partis d’extrême-droite) polarisent l’opinion publique plus que d’autres ? Les enjeux socio-culturels sont-ils plus susceptibles que les enjeux socio-économiques à engendrer des conflits de nature identitaire ? La polarisation affective incite-t-elle à des formes de “tribalisme” politique ou à une volonté de rejet ou de discrimination à l’égard d’autres groupes politiques ? Dans quelles conditions est-ce que cette polarisation peut mener à un affaiblissement du soutien aux normes démocratiques ?

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Publié le 7 décembre 2021