Exposition : Reines du Luco | Queens of the Luco

Du 20 juin au 20 décembre 2025 - Peintures de Daniel Gagnon-Barbeau
Vendredi
20
Juin
2025
Samedi
20
Déc.
2025
Reine de Luco
@ Daniel Gagnon-Barbeau
La Maison Suger vous invite à découvrir les œuvres de l’artiste québécois Daniel Gagnon-Barbeau, réalisées lors de sa résidence au printemps 2025. L’exposition « Reines du Luco | Queens of the Luco » rend hommage aux sculptures emblématiques du Jardin du Luxembourg, et interroge, par la peinture, la relation entre mémoire, figures féminines et traversée du temps.

Avec plus de 5000 œuvres à son actif, Daniel Gagnon-Barbeau s’est imposé comme une figure majeure de la scène artistique québécoise. Il a consacré une partie de son travail à des portraits d’écrivain·es québécois, mais aussi à des paysages monumentaux et à des scènes de la vie quotidienne, toujours empreintes d’une sensibilité particulière.

Ses œuvres ont été exposées au Québec, au Canada, en France et en Allemagne, dans des musées et centres culturels. Il est membre du Rassemblement des artistes visuels du Québec (RAAV) depuis 1999 et membre honoraire à vie du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire.

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Vernissage

Le vernissage de l'exposition aura lieu à la Maison Suger le vendredi 20 juin 2025 à partir de 18 heures, à l'occasion de la Fête de l'Été.

À travers le temps et la couleur

Les reines, les célébrités et les saintes de France, dont les sculptures (1843-1846) hiératiques et solennelles sont disposées de part et d’autre des grands parterres du Jardin du Luxembourg, ont un charme discret et enivrant. Dans les œuvres de cette exposition, réalisées à la Maison Suger, l’artiste québécois Daniel Gagnon-Barbeau cherche à capter le temps suspendu autour d’elles, sorte de quiétude du monde, dans la beauté naturelle et luxuriante du grand jardin mythique.

La recherche d’une émotion par la couleur est au cœur de la démarche comme peintre de l’artiste québécois Daniel Gagnon-Barbeau :

J’ai beaucoup côtoyé les reines du Jardin du Luxembourg, mais ce printemps, voyant leurs chevelures de pierre se confondre avec les grappes voluptueuses des fleurs des marronniers, j’ai été saisi par leur aura d’immortalité et la manière dont le temps, loin d’effacer leurs aventures majestueuses et tumultueuses sur terre, avait transfiguré leur noblesse et leur douleur en beauté intemporelle. J’ai voulu prolonger mon goût d’être à leurs pieds pour les admirer, les dessiner et leur rendre hommage par les couleurs et la gestuelle de ma peinture.

Daniel Gagnon-Barbeau
Publié le 14 juin 2025