L'éthique des révolutions

À paraître le 20 avril 2023 dans la collection "54" des Éditions de la MSH
L'éthique des révolutions
Éditions de la MSH

De quoi les révolutions sont-elles le nom ? De quelle impulsion, de quel désir de l'humanité sont-elles la marque ? Dans cette somme considérable, Yadh Ben Achour, juriste et universitaire tunisien, examine le phénomène révolution, depuis sa conceptualisation à sa mise en œuvre. Croisant de nombreux exemples, l’auteur développe sa théorie : les révolutions seraient mues par une éthique.

Si celles-ci sont multiples – démocratiques, indépendantistes, liées ou non aux religions –, elles sont aussi universelles. Traitant d’exemples bien connus comme la Révolution française ou les révolutions américaine, russe ou chinoise, polonaise ou iranienne, Yadh Ben Achour amène également sur le devant de la scène les révolutions africaines, arabes et en Islam.

Cette approche, originale, fait la part belle à ces exemples moins connus du public français. De l’Éthiopie au Soudan en passant par l’Égypte, l’Afrique du Sud, la Guinée, le Mali ou encore le Burkina Faso, cet ouvrage nous emporte au rythme effréné de l’histoire des révolutions, partout, en tous temps.

L'auteur

Yadh Ben Achour est né le 1er juin 1945 à la Marsa, dans une famille de lettrés issus de l’Université historique de la Zaytouna de Tunis. Il a poursuivi des études de droit entre 1964 et 1969 à Tunis, puis à Paris. En 1974, il obtient son doctorat d’État en droit public sous la direction du Pr Georges Burdeau. Depuis, il a poursuivi une carrière universitaire et a occupé, entre 1993 et 1999, le poste de doyen de la faculté des sciences juridiques à l'université de Carthage. Durant sa carrière universitaire, il s’est spécialisé en droit public interne et international et dans la théorie politique islamique. Désigné en 1988 comme membre du Conseil constitutionnel tunisien, il en démissionne en 1992 pour protester contre la tentative des autorités de liquider la Ligue tunisienne des droits de l’homme, par l’intermédiaire d’une réforme de la loi sur les associations. Après la Révolution, il est désigné président de la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, dont la mission essentielle consistait à libéraliser le système politique et préparer les élections de l’Assemblée nationale constituante. Il est actuellement membre de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.

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Publié le 13 avril 2023