Penser le vivant

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Ouvrage collectif, édité par Laurence Dahan-Gaida, Christine Maillard, Gisèle SégingerLaurence Talairach, paru le 17 octobre 2017 dans la collection 54

Au-delà des connaissances scientifiques et en particulier des découvertes importantes pour la médecine (cellules, bactéries, molécules organiques, et plus tard ADN), le succès des sciences du vivant a provoqué la circulation de savoirs, d'images, de modèles de pensée vers d'autres disciplines, mais aussi la formulation de nouvelles interrogations sur le pouvoir de l’homme, sur ses interventions dans le domaine du vivant, sur son rapport à l’environnement, qui dépassent bien le cercle d’intérêt de la science elle-même, et encouragent de ce fait l’approche transdisciplinaire.

La particularité de cet ouvrage est de montrer d’une part l’implication de l’imaginaire et de l’esthétique dans les discours scientifiques sur le vivant, et d’autre part la plasticité des savoirs du vivant ainsi que leur puissance modélisante qui expliquent leur diffusion dans le champ des sciences humaines.

 

Ouvrage paru le 17 octobre

Éditeur Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris

Support Livre broché
Nb de pages : 300

ISBN-10 2735123839
ISBN-13 9782735123834
GTIN13 (EAN13) 9782735123834

 


Sommaire

I. Écriture scientifique et imaginaire du vivant
Gisèle Séginger – Les réflexions de Lamarck sur l'imagination et la pensée scientifique dans Philosophie zoologique (1809)
Jean-Michel Pouget – L'imagination à l'épreuve de la science : Goethe et l'émergence d'une pensée morphologique
Aurélie Choné – Forces formatrices et esthétique du vivant dans l’anthroposophie de Rudolf Steiner
Ai Hayashida – Images occultistes et théorie du vivant chez Strindberg
Juliette Azoulai – L’imaginaire religieux dans la controverse sur la génération spontanée (seconde moitié du XIXe siècle)

II. Savoir et esthétique du vivant
Gaëlle Weber – L’aporie de la forme naturelle au tournant des XVIIIe et XIXe siècles
Nathalie Vuillemin – Sortir de l'indistinction : la vie comme tension formelle dans la pensée de J.-B. Lamarck
Valérie Deshoulières – Pour une cinétique des formes entre nature et culture. L’énigme des jardins statuaires de Goethe à Jacques Abeille
Danielle Follett – La musique, la morphologie goethéenne et le hasard : Webern, Boulez, Cage 

III. Enjeux épistémologiques et idéologiques
Fabienne Moine – Biologie et idéologie du progrès dans la poésie post-darwinienne des femmes victoriennes »
Laurence Talairach – De la cellule à la peau de chagrin : T.H. Huxley et le matérialisme scientifique victorien
Neil Davie – Têtes d’assassin et graines de criminel ? La recherche d’une explication scientifique de la criminalité en Grande Bretagne » 
Sébastien Lemerle – Les mues du cerveau reptilien : aspects cognitif et social d’une métaphorisation » 

IV. Vulgarisation et médiation scientifique
Andrée Bergeron – Médiation scientifique : retour sur la genèse d’une catégorie et ses usages
Sarah Billaut – Les enjeux d’une vulgarisation apologétique : le Dictionnaire de Jéhan de Saint-Clavien
Christophe Garrabet – Raconter les savoirs. Les récits de vulgarisation scientifique dans la seconde moitié du XIXe siècle
Carmen Husti – Vulgarisation et anticipation : Jules Verne et l’histoire naturelle dans Voyage au centre de la terre
Claire Lissalde – Science et littérature : mélange des genres. Genèse de l'exposition Science/Fiction, voyage au cœur du vivant

V. Réintégrer la dimension vécue dans le vivant
Patrick Née – Une médiation entre science et poésie : l’essai chez Lorand Gaspar » 
Françoise Willmann – Entre science et littérature : Antonia Fehrenbach et l’univers des nanosciences 
Laurence Dahan-Gaida – La littérature laboratoire d’éthique. Génomarketing et transhumanisme dans Générosité de Richard Powers
Christine Baron – Réintégrer la dimension vécue dans le vivant. De la description de l'apoptose à la question de la fin de vie

 

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Publié le 5 octobre 2017