L’exil comme expérience

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Ce texte a été rédigé dans le cadre du séminaire « L’expérience de l’exil » du Collège d’études mondiales (septembre à mai 2013, Paris).

Dans le monde contemporain où les phénomènes migratoires ont atteint une ampleur inédite et connaissent de nombreuses formes, il est possible de distinguer un noyau existentiel commun à toutes ces réalités et transmissible sur plusieurs générations. Nous le nommons « exiliance » et en distinguons comme trait spécifique l’articulation posée entre l’identité de départ et l’identité d’arrivée du sujet migrant, suscitant une dynamique de multi-appartenance. Les pensées de Edward Said et de Emmanuel Lévinas nous permettent de définir cette catégorie existentielle qui doit être distinguée de celle de l’étranger.

Ce texte fait partie d’une série :

  • Alexis Nuselovici (Nouss), Étudier l’exil, FMSH-PP-2013-09, septembre 2013.
  • Alexis Nuselovici (Nouss), Exiliance  : condition et conscience, FMSH-WP-2013-44, septembre 2013.
  • Alexis Nuselovici (Nouss), Exil et post-exil, FMSH-WP-2013-45, septembre 2013.
  • Alexandra Galitzine-Loumpet, Pour une typologie des objets de l’exil, FMSH-WP-2013-46, septembre 2013.
Publié le 8 septembre 2013