Du concept de sujet à celui de subjectivation/dé-subjectivation

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La sociologie s’est récemment ouverte au concept de « sujet », et, encore plus récemment, au projet d’en envisager la face sombre,  destructrice et autodestructrice. Il faut faire maintenant un pas de plus, et envisager les processus de subjectivation et de  dé-subjectivation à travers lesquels se façonnent et se transforment en permanence le sujet et sa face sombre, l’anti-sujet. À partir de là, il est possible d’analyser les phénomènes de mise en avant de mémoires dans l’espace public sous un angle nouveau qui est celui  précisément des logiques de subjectivation et de dé-subjectivation au fil desquels elles se projettent dans l’espace public, ou restent enfouies dans le silence des consciences.

Publié le 13 juillet 2012