Exposition "43"

16 au 26 avril | Par Nicolas Thuret dit Zou
Mardi
16
Avril
2024
Vendredi
26
Avril
2024
exposition "43"
Découvrez l'exposition "43" en lien avec le mook "Mexique : une terre de disparu.e.s", fruit d'une collaboration originale et inédite entre une équipe de recherche, des photographes, un collectif de solidarité internationale contre les violences d'État, et la FMSH.

"43" évoque le spectre des étudiants disparus d'Ayotzinapa en 2014, symbole des disparitions forcées au Mexique. Ses 43 masques-effigies, représentés en pixels, offrent un mémorial universel pour les victimes de ce fléau mondial

43. Un nombre aux résonances dramatiques au Mexique. Aussitôt prononcé, surgit le spectre des quarante-trois étudiants d’Ayotzinapa enlevés dans la nuit du 26 septembre 2014. Deuil impossible, espoir insensé de revoir siennes et siens ou de retrouver leurs restes, la disparition forcée est un mal qui ronge les esprits dans de nombreuses contrées du globe.

Cette exposition a pour but d’arracher ces spectres à leurs limbes, par un face-à-face permettant de projeter fraternité et sentiment d’altérité sur 43 masques-effigies composés de 43 × 43 pixels, présentés sous forme d’impressions numériques de différents formats. 43. Comme un symbole, une métonymie d’un procédé qui est aujourd’hui la cause de centaines de milliers de disparu.e.s. « 43 ».

Une installation conçue comme un mémorial universel dédié aux familles et proches de victimes directes de disparitions forcées. Différentes brochures consacrées à ce phénomène seront consultables au cours de cette exposition, notamment le mook Mexique, une terre de disparu·es coordonné par Sabrina Melenotte.

Vernissage mardi 16 avril à partir de 18h

Mook : "Mexique : une terre de disparu.e.s"

Depuis la « guerre contre le narcotrafic » impulsée en 2006, le Mexique est devenu une terre de disparu.e.s.

En donnant voix et visages aux familles de victimes qui suivent les traces de leurs êtres chers, les récits et les photographies de cet ouvrage livrent des clés de compréhension sur la façon dont une société vit dans, avec, contre et après des violences extrêmes et massives.

Face à un État dysfonctionnel et des institutions fragmentées, les recherches « en vie », « dans la nature », auprès des institutions, dans les villes et villages reculés, mais aussi les expressions artistiques et mémorielles, sont autant de clameurs de justice d’une société qui embrasse à bras le corps le destin de dizaines de milliers d’anonymes, disparu.e.s ou retrouvé.e.s mort.e.s.

En savoir plus sur le mook

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Publié le 12 avril 2024