Santé internationale et action humanitaire. Entretien avec Jean-Daniel Rainhorn

Publié le 4 février 2015
Jean-Daniel RAINHORN fait partie de la génération de l’après Seconde Guerre mondiale, une vraie chance pour faire des études et avoir un emploi, une chance d'avoir pu choisir ce qu’on avait envie de faire, ce qu'il estime n'être plus forcément vrai aujourd'hui.
Dans cet entretien, il dresse un portrait de son expérience de vie mêlée à sa carrière de médecin, d'activiste, de chercheur, d'expert de santé publique. Trois axes sont abordés : la construction d'une carrière autour d’une envie de savoir, la construction à contre-courant et l'assomption d'un regard critique, la nécessité d’avoir une question à résoudre et la possibilité de l'explorer au plus profond.
A partir de la définition de Santé publique, Jean-Daniel Rainhorn constate qu’il y a une souffrance humaine englobant la pauvreté de la planète, les catastrophes naturelles, les conflits armés. Ces souffrances expriment une souffrance collective gigantesque. Dès lors, il aborde trois regards : la pratique médicale, l’activisme, la formation et la recherche. Il en revient à conclure que les vrais changements dans le domaine de la santé ne peuvent être que politiques.
Jean-Daniel RAINHORN est médecin spécialisé en santé internationale et action humanitaire. Il a enseigné à l’université de Paris XI et à l’université de Clermont-Ferrand II en France, puis à l'université de Hanoi (Vietnam) et à l'Institut du développement de l'Université de Genève (Suisse) où il a dirigé le Centre de formation et de recherche en action humanitaire (CERAH). Takemi fellow de l'université de Harvard, il travaille également comme professeur invité dans plusieurs universités internationales dont l'université libre de Bruxelles.
Il est aujourd'hui titulaire de la Chaire "Inégalités, santé et action humanitaire" au Collège d'études mondiales à la Fondation Maison des sciences de l'homme à Paris.
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