Histoire, conscience historique et devenir de l’Afrique : revisiter l’historiographie diopienne

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Cet article se propose de revisiter l’historiographie de C. A. Diop qui s’insère dans le débat sur une philosophie spéculative de l’histoire, tel qu’il a été inauguré par Hegel et tel qu’il se poursuit encore de nos jours. En effet, les prises de positions de cet auteur sur les fonctions de l’histoire et de la conscience historique amènent à s’interroger sur leur capacité à servir de socle éthique au développement de l’Afrique.

L’auteur

L’auteur est Chargé de cours au Département de philosophie de l’Ecole Normale Supérieure de l’Université de Maroua (Cameroun). Il y enseigne l’histoire de la philosophie moderne, la philosophie morale et politique et la philosophie du droit. Il s’intéresse aux questions de gouvernance en Afrique, en lien avec les héritages de la colonisation et de la décolonisation, de justice globale et de justice ethnoculturelle, d’identités, d’éthique et de bioéthique, en étant à la fois attentif à l’évolution des débats philosophiques sur ces différentes questions et à la manière dont elles servent (ou pourraient servir) à questionner les situations concrètes, en Afrique et ailleurs. Contact :

Le texte

Ce texte a été écrit en septembre 2013, dans le cadre d’une bourse postdoctorale Fernand Braudel IFER, dont le séjour a été effectué à la MESHS de Lille.
 

Publié le 31 janvier 2014