Exiliance : condition et conscience

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Ce texte a été rédigé dans le cadre du séminaire « L’expérience de l’exil » du Collège d’études mondiales (septembre à mai 2013, Paris).

Noyau existentiel commun à toutes les expériences de sujets migrants, quelles que soient les époques, les cultures et les circonstances qui les accueillent ou les suscitent, l’exiliance se décline en condition et conscience, les deux pouvant ne pas coïncider : se sentir en exil sans l’être concrètement ; l’être concrètement sans se sentir en exil. L’analyse de ce phénomène dans sa dimension éthique est menée, entre autres, à partir du roman L’Amérique de Kafka avant d’être poursuivie quant à la question de la représentation de l’expérience exilique ainsi que de son rapport à la mort.

Ce texte fait partie d’une série :

  • Alexis Nuselovici (Nouss), Étudier l’exil, FMSH-PP-2013-09, septembre 2013.
  • Alexis Nuselovici (Nouss), L’exil comme expérience, FMSH-WP-2013-43, septembre 2013.
  • Alexis Nuselovici (Nouss), Exil et post-exil, FMSH-WP-2013-45, septembre 2013.
  • Alexandra Galitzine-Loumpet, Pour une typologie des objets de l’exil, FMSH-WP-2013-46, septembre 2013.
Publié le 10 septembre 2013